La conviction des petits-fils français : "Le progrès de l'humanité réside dans le progrès social. Sa forme privilégiée est le salariat/consommateur avec son parangon : le fonctionnariat/consommateur". C'est le paradigme salarial français.
HOSTILITÉ CONTRE LA FAMILLE
+
HOSTILITÉ CONTRE LE PATRIMOINE ET L'ACTIONNARIAT
+
HOSTILITÉ CONTRE L'ENTREPRENDRE ET L'ENTREPRISE
=
PARADIGME SALARIAL FRANÇAIS
Le curseur est placé à l'extrême en faveur du salariat des petits-fils au détriment de l'entrepreneuriat des pères.
Ma thèse est très simple. Pourquoi les petits-fils français acceptent des lois déstabilisant la famille, le capital et leurs entreprises ? Parce qu'aucun de ces pôles ne leur est vital.
Après le Code civil, voici maintenant le Code du travail au centre de la société :
Source images : Les dupés
Pourquoi ? Parce que le seul pôle vital pour les petits-fils français est leur contrat de travail de salarié ou de fonctionnaire. Dans ce statut, la famille peut prendre la forme que l'on souhaite, le capital français peut être taxé allégrement et les entreprises doivent nécessairement payer.
Bruxelles : «les hausses d'impôts en France ont atteint un seuil fatidique»
Edouard de Mareschal, Le Figaro
25/08/2013 | Mise a jour : 20:05
Le vice-président de la Commission européenne met en garde la France contre toute nouvelle hausse des impositions qui casserait la croissance et pèserait sur l'emploi.
La remarque sonne comme un avertissement. «Les hausses d'impôts en France ont atteint un seuil fatidique», estime Olli Rehn, vice-président de la Commission européenne, chargé des affaires économiques et monétaires. Dans une interview au JDD , il prévient que la France ne doit pas aller plus loin. «Lever de nouvelles taxes aurait p... http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2013/08/25/20002-20130825ARTFIG00137-bruxelles-les-hausses-d-impots-en-france-ont-atteint-un-seuil-fatidique.php
"Ce que veulent les français" = "Ce que veulent les salariés" :
Top 3 des enjeux de la campagne présidentielle de 2012 :
N°2 - L'emploi
N°3 - La protection sociale
Le Président de la République Française en charge du bien-être des
salariés et des fonctionnaires, prenant position contre la famille
Peugeot, lors de son interview télévisée du 14 juillet 2012.
La loi sur l'économie sociale provoque la colère des patrons
Yann Le Galès
12/07/2013 | Mise a jour : 21:48
Le texte porté par Benoît Hamon va obliger les dirigeants qui cèdent une PME à informer leurs salariés, deux mois avant la vente, afin qu'ils puissent être candidats à la reprise.
À première vue, le projet de loi sur l'économie sociale et solidaire que présentera Benoît Hamon le 24 juillet en Conseil des ministres part d'un bon sentiment. «Je veux encourager l'emploi», assure le ministre, inquiet de voir des milliers de PME en bonne santé chaque année rayées de la carte faute de repreneurs. Un problème qui risque d'ailleurs de s'aggraver avec le départ prochain en retraite de patrons baby boo...
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2013/07/12/20002-20130712ARTFIG00537-la-loi-sur-l-economie-sociale-provoque-la-colere-des-patrons.php
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Hamon promet un "choc coopératif".
Bertille Bayart16/11/2012
Le ministre délégué veut doubler d'ici à cinq ans le nombre des sociétés coopératives qui permettent aux salariés d'être aussi les propriétaires de leur entreprise.
Médiatisées l'an dernier par le cas Sea France, les scop - sociétés coopératives ouvrières de production - ont le vent en poupe auprès du nouveau gouvernement. Ministre, notamment, de l'Économie sociale et solidaire, Benoît Hamon veut doubler d'ici à cinq ans le nombre de ces sociétés coopératives qui permettent aux salariés d'être aussi les propriétaires de leur entreprise.
http://www.lefigaro.fr/societes/2012/11/16/20005-20121116ARTFIG00633-hamon-promet-un-choc-cooperatif.php
"Ce n'est pas le Medef qui fait la loi en France, a fait savoir M. Hamon par un porte-parole. C'était peut être le cas sous la précédente mandature. Ce n'est pas le cas aujourd'hui".:
les suites des discussions sur le choc coopératif : BERCY rembarre les patrons dans le cadre du projet de loi économie sociale et solidaire
23 septembre 2013
Transmettre votre entreprise à vos salariés
Caractéristiques d'une société dominée par le salariat :
- Chômage des jeunes (22% en France contre 11% en Allemagne), barrière à l'entrée du marché du travail,
- Forte proportion de fonctionnaire (21,9% de la population active contre 10,40% en Allemagne)
- Salaire moyen des fonctionnaires plus élevés que le salaire moyen du privée : lien vers blog
- Ratio d'endettement rapporté au PIB élevé (77% contre 72% en Allemagne). Ici suivi de la dette française.
- Dépenses publiques élevées (55,9% du PIB contre 47,9% pour l'Allemagne)
- Dépenses de santé prises en charge par les ménages parmi les moins élevées (21 % en France et 23% en Allemagne)
- Niveau de dépenses de protection sociale élevé (4627 $ par habitant contre 4209$ pour l'Allemagne)
- Grandes Entreprises (9 entreprises classées dans les 90 premiers groupes mondiaux pour la France contre 11 pour l'Allemagne)
- Tissu d'entreprises peu exportatrices (Déficit de 79 Milliards de $ pour la France contre 217 milliards de $ pour l'Allemagne)
- Faiblesse technologique (7ème exportateur de technologies au niveau mondial contre 3ème pour l'Allemagne)
- Répartition des prélèvements sociaux en faveur des salariés (Salariés français 4% du PIB 2008 contre 6,1% pour les salariés allemands; employeurs français 11% du PIB 2008 contre 6,5% pour les employeurs allemands)
- Taxation du travail élevé ( 41,40% pour la France contre 39,20% pour l'Allemagne et 34,40% pour la zone euro 16)
- Taxation du capital élevé (38,80% pour la France contre 23,10% en Allemagne) avant la rentrée 2012.
- Taux d'épargne élevé (12,40% du revenu disponible en France contre 10,80 % en Allemagne),
- Recettes des Droits de Mutation à Titre Gratuit élevé (0,5% du PIB en France contre 0,2% en Allemagne) avant la rentrée 2012
- Part des cotisations sociales employeurs et salariés dans la masse salariale élevé (55% en France, la plus élevée de l'OCDE en 2006, 42 % en Allemagne),
- Relance de la croissance par la consommation même avec recours de la dette.
Sources : UMP, réflexions pour une convergence fiscale franco-allemande, Jérôme Chartier, 2010.
Ici la Synthèse Réflexions pour une convergence fiscale franco-allemande
- Existence d'un chômage élevé structurel de 10% sur plusieurs décennies.
- incompétence financière et économique (www.codice.fr) sur (www.vie-publique.fr)
- Une nation qui ne crée pas de richesse et vit : de l'impôt (fonctionnariat), de la nature (agriculture) et du pouvoir d'achat des étrangers (tourisme).
- Faiblesse de la croissance nationale.
- Peur de la mondialisation : 33% des Français pensent qu'il faut abandonner le système capitaliste contre 3% des Chinois, 65% des Chinois pensent qu'il faut le conserver contre 15% des Français.
- Encore plus de réglementation du système capitaliste : 92% des Français.
- Constitution d'une oligarchie de fonctionnaires.
- Société de défiance et de méfiance.
L'histoire du progrès social en documentaire :
"Il était une fois le salariat" de Anne Kunvari, ISKRA 2006 avec la participation de France 5, Ministère des Affaires Etrangères, du CNC et le soutien de la SACEM.
Encore un doute ? : Financement des syndicats : le rapport parlementaire aux oubliettes. Source AFP publié le 03/12/2011 - Article Le Point.fr
Historique de la classe moyenne française.
Voir également l'historique (pertinent) de la classe moyenne française de Christian Stoffaës dans "Mittelstand : notre chaînon manquant" Conseil d'Analyse Economique Franco-Allemand réalisé à la demande du Secrétaire d'Etat aux Entreprises et au Commerce Extérieur (disponible sur le site). On y voit l'abandon de la classe moyenne productive au profit de la classe moyenne française salariale.
Partage de la valeur ajoutée dans les PME françaises : étude très intéressante de l'Observatoire ATH sur www.partageduprofit.com
Le post sur le blog ICI. dont la diapo finale :
Les conséquences du paradigme français sur l'initiative privée (famille, entreprise, patrimoine).
- Le modèle français: un modèle à vision étroite.
- Le trait français : la focalisation extrême sur ce modèle.
- Car favorise l'intervention de l'Etat et la mondialisation
- Quelles conséquences sur le développement des individus ?
- Quelles conséquences pour le pays ?
- Un modèle en crise : il n'est pas producteur d'emplois !
- Les dommages collatéraux : la destruction de l'entrepreneuriat français.
Une piste évoquée en 2008 par le Président de la République Nicolas Sarkozy, le discours de Toulon (à son détriment en 2012 ?) :
"L'autre figure du capitalisme qu'il faut réhabiliter, c'est celle de l'entrepreneur. Au capitalisme financier il faut opposer le capitalisme des entrepreneurs. A côté de la valeur travail, il faut remettre l'esprit d'entreprise au coeur du système de valeur de l'économie...Si nous manquons d'entrepreneurs capables d'inventer l'économie de demain, ce n'est pas parce que les Français seraient plus dépourvus que les autres d'esprit d'entreprise mais parce que tout à été fait pour empêcher les Français d'entreprendre comme tout a été fait pour les empêcher de travailler. Opposer l'effort du travailleur à l'argent facile de la spéculation, opposer l'engagement de l'entrepreneur qui risque tout dans son entreprise à l'anonymat des marchés financiers, opposer un capitalisme de production à un capitalisme de court terme...voilà tout le sens de la politique économique que je veux conduire" Discours de Nicolas Sarkozy, Président de la République Française du 25 septembre 2008 à Toulon.
Pas encore de livre sur le paradigme salarial, mais les premières descriptions arrivent :
- 2012 : Le Déni Français de Sophie Pedder, Editions JC Lattès,
- 2006 : La France injuste : 1975-2006 : pourquoi le modèle social français ne fonctionne plus.
Les pères ont créé, les fils ont maintenu, les petits-fils ont dilapidé ! La loi des 3 générations en œuvre dans un pays.
Collection de documents sur le "Paradigme salarial français" sur
