Fragilisation de l'acte entrepreneurial, courage !

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Novembre 2013




Voulez-vous vivre sans nous ?

Nous sommes 1 300 000 chefs d'entreprise, artisans, commerçants et travailleurs indépendants.

Le gouvernement a choisi de nous sacrifier en nous asphyxiant lentement mais sûrement par le poids croissant des prélèvements obligatoires.

Il nous a choisis car il fait le pari que nos entreprises ne réagiront pas compte tenu de leur dispersion sur tout le territoire et de leur taille réduite. A l’inverse, il ne cesse de ménager les intérêts des grosses entreprises.

Si rien n’est fait, nos entreprises finiront par disparaître et avec elles disparaîtront :

380 milliards d’euros de chiffre d’affaires

la création de 65.000 emplois supplémentaires par an

la formation chaque année de 280.000 jeunes, soit 70% des apprentis du pays

l’animation des quartiers, des centres villes et des villages

la qualité de nos produits et de nos services reconnue dans le monde entier

un tiers des entreprises exportatrices françaises

75% du tissu industriel français.

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Le manifeste des entrepreneurs du 19 octobre 2012.

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2012, la résistance s'organise : Création de Génération entreprise

Le Think Tank G2EA



GENERATION ENTREPRISE - ENTREPRENEURS ASSOCIES... par Generation-entreprise

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Les dupés de la rentrée 2012

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De nombreuses études existent sur le traitement que réserve la France à l'entreprise. La France a le moins de PME par habitant que les autres membres de l'Union Européenne. La Grande Bretagne a 30 % de plus de PME entre 700 et 3 000 salariés, et deux fois plus d'entreprises de plus de 3 000 salariés, le nombre de personnes employées par le secteur marchand est de 7 millions supérieur à celui de la France.

On peut se référer à la Banque Mondiale qui dans son rapport sur le climat des affaires dans le monde (doingbusiness.pdf), situe la France en 2007 au 31e rang sur 176 pays : www.doingbusiness.org/ExploreEconomies/?economyid=70 . S'arrêtant sur les aspects institutionnels d'un pays, nous avons là un bon indicateur.

MAJ : Doing Business en France 2012, la France se situe en 2011 au 29e rang sur 183 pays.

25 ans de compétitivité: la France déclassée (28ème), l'Allemagne dans le Top 10 :


Il y a aussi le World Economic Forum qui dans son rapport 2007-2008 " The best countries for business" situe la France au 18e rang sur 50 pays. Ici les critères sont plus larges (infrastructures, éducation,...) que ceux de la Banque Mondiale. www.weforum.org/en/initiatives/gcp/Global%20Competitiveness%20Report/index.htm. Dans le rapport 2008-2009, la France progresse à la 16ième place grâce au magnifique score des infrastructures (2ième rang mondial). C'est à dire que notre position s'est améliorée grâce aux magnifiques ronds points qui jalonnent nos routes !!!  fiche France.pdf

  • The Global Competitiveness Report 2012-2013

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  • Les juges français et l'économie : une défiance française, par Pierre Cahuc et Stéphane Carcillo


    Les Juges et l’économie : une défiance... par institutmontaigne

  • Une enquête originale, réalisée en septembre 2011 qui révèle que, si les magistrats ne sont pas significativement différents des Français concernant la concurrence, ils se méfient nettement plus des entreprises. La différence est massive puisque les magistrats ont environ deux fois moins de chances que le reste des Français de s'exprimer en faveur d'une plus grande liberté laissée aux entreprises plutôt qu'à un contrôle accru de l'Etat.

    Cette étude, réalisée par Pierre Cahuc et Stéphane Carcillo, interroge le lien entre la jurisprudence en matière de droit du travail et le rapport des juges français à l’économie de marché. La jurisprudence française en matière de droit du travail fait en effet peser sur le licenciement économique un contrôle fort allié à une importante insécurité juridique, comparé à nos principaux partenaires européens. La France est le seul pays où le juge apprécie la validité d'un licenciement au regard de la compétitivité de l'entreprise concernée.

    Au-delà des facteurs culturels et historiques qui expliquent la défiance générale des Français envers la concurrence, les données de l’enquête montrent que la formation et l’information des magistrats jouent un rôle déterminant dans leur approche de l’économie de marché.

  • Les juges et l'économie une défiance française sur le site de l'Institut Montaigne.

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  • Pour aller plus loin              

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  • Résultat une population d'entreprises sous développée.




    Résultat une population sous-capitalisée.










    Source IFRAP


    Cerise sur le gâteau : les parlementaires français jettent l'éponge ! Impossible d'analyser la situation des entreprises en France tant les enjeux idéologiques sont importants compte tenu des élections présidentielles qui se dessinent.

    Vie et mort de la mission d'information sur la compétitivité de l'économie française et le financement de la protection sociale. Mort clinique le mardi 9 novembre 2011, son Président, Monsieur Bernard Accoyer, officialise l'arrêt de la commission compte tenu des divergences pour obtenir un accord.

    Ici le compte rendu de la mort clinique de la commission sur le site de l'Assemblée.

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    Etat des lieux sur l'entreprise.

    "PME : le moteur de l'emploi"
    Le FIGARO
    Yann Le Galès
    28/06/2012 | Mise a jour : 10:46

    INFOGRAPHIE - Les sociétés employant entre 50 et 99 salariés ont créé le plus d'emplois depuis dix ans. Mais les PME françaises n'arrivent pas à grandir pour faire jeu égal avec leurs concurrentes allemandes et britanniques.
    Les PME sont les nouveaux héros de l'économie française. Depuis plusieurs années, les dirigeants politiques multiplient les mesures et les promesses envers elles. La crise les a parées de toutes les vertus. Candidat à l'élection présidentielle, ...

    http://www.lefigaro.fr/entrepreneur/2012/06/28/09007-20120628ARTFIG00426-pme-le-moteur-de-l-emploi.php

    Extraits :"Faire évoluer les mentalités

    Malgré ce dynamisme, les PME souffrent de handicaps. Elles ont du mal à grandir alors que la France est l'un des pays européens qui créent le plus d'entreprises. Les créations d'entreprises sont passées de 216.000 en 2000 à plus de 620.000 en 2010, année historique grâce à la mise en place du statut de l'autoentrepreneur le 1er janvier 2009. «La France a du mal à faire émerger des PME de taille internationale, comparables à leurs concurrentes allemandes ou britanniques. Le tissu économique français a une base large de petites entreprises d'une part, et quelques centaines de groupes de taille mondiale d'autre part. Les PME souffrent de la désindustrialisation qui touche l'économie française. Cette faiblesse explique leurs difficultés à l'international», constate Jacky Lintignat.

    Car les PME ne jouent que les seconds rôles dans les exportations françaises. Les PME indépendantes représentent moins de 18 % du total des ventes tricolores à l'export. Et leur nombre baisse lentement mais régulièrement de 2,5 % par an. Celles qui se lancent sur les marchés internationaux ne misent pas sur le long terme. 40 % des sociétés qui n'exportaient plus en 2010 ne le faisaient que depuis un an. Ces faiblesses sont d'autant plus inquiétantes que la balance commerciale française se dégrade depuis dix ans. Mais les entrepreneurs français ne jouent pas à armes égales avec leurs challengers européens. «Entre 2000 et 2010, la compétitivité du coût salarial en France s'est dégradée par rapport à la moyenne de la zone euro», observent les auteurs de l'étude de KPMG. Un salarié français travaille en moyenne 1679 heures, contre 1904 heures pour un salarié allemand. «L'incapacité à grandir des PME s'explique aussi par le phénomène des seuils. Beaucoup de chefs d'entreprise préfèrent limiter la taille de leur société à 49 salariés», affirme Jacky Lintignat. Autre point faible français: les transmissions des entreprises familiales, qui sont cinq fois moins nombreuses en France qu'en Allemagne. «Il n'est pas possible de dire qu'on va aider les PME et se placer dans une logique de taxation lors de la transmission d'une génération à l'autre. Le problème se pose lors du passage de la deuxième à la troisième génération, quand des membres de la famille ne sont plus salariés de l'entreprise et qu'ils estiment ne plus avoir les moyens de payer l'ISF, car les entreprises distribuent peu de dividendes. Il est alors plus simple de vendre l'entreprise que de la transmettre», analyse Jacky Lintignat. Mais mettre en place une fiscalité qui encourage les entrepreneurs et l'emploi impose que les mentalités changent."

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    RÊVONS






    Collection de documents sur le thème "Un milieu hostile à l'entreprise" sur

    Collection de documents sur le thème " Un milieu hostile au oeuvrer ensemble sur